Comment se mettre facilement aux mobilités douces ? Et plus particulièrement au vélo ? Comment l’intégrer à sa dynamique de voyage ? Adrien, cofondateur de Morio, une entreprise spécialisée en sécurisation de flottes de vélos électriques, nous explique comment.
En 2020, en réponse à la situation sanitaire, le vélo s’est largement démocratisé. Plus de 1200 km de nouvelles pistes cyclables temporaires ont vu le jour pour lutter contre la pandémie mondiale dans les grandes villes d’Europe. S’il semble que le vélo soit de plus en plus plébiscité, comment les voyageurs ont-ils intégré les mobilités douces dans leurs habitudes ? La volonté de tendre vers des transports plus durables s’impose peu à peu dans l’univers des vacances. Cependant, les moins sportifs d’entre nous ont tendance à repousser l’heure de départ en vélo. Pourtant s’y mettre n’est pas si difficile quand on adopte les bonnes pratiques.
Adrien est cofondateur de Morio, une entreprise créée en 2017. Elle réunit des experts de la sécurisation des flottes de vélos par tracking GPS grâce à une technologie unique et d’assurances. Leur service d’assurance permet notamment de se prémunir du vol et de retrouver les vélos en cas de vol ou de les rembourser.
Durant la crise sanitaire, de nombreux usagers des transports publics se sont tournés vers le vélo. En effet, il est alors perçu comme un geste barrière. Ces dernières années le plébiscite des « mobilités plus raisonnées » était en croissance avec la montée des consciences écologiques. Avec la pandémie, le vélo a pris l’avantage sur les transports en communs et le covoiturage.
Depuis mars 2020 beaucoup d’usagers ont été conquis et ont définitivement adopté ce mode de transport au quotidien. Le nombre de ventes de vélos a d’ailleurs explosé, autant que la demande en matière de réparations. Mais ce phénomène était déjà en germe. Une transition du vélo a en effet été entamée il y a près de 5 ans. La crise sanitaire a simplement été l’étincelle pour les déplacements quotidiens.
Les révolutions émergent rarement à partir d’un seul critère, il faut toujours considérer l’ensemble – Adrien
Dans le domaine du tourisme en revanche, un véritable tournant est observable pour le vélo. En renforçant les mobilités douces locales, la crise a dévoiler de nouvelles façons de se déplacer en vacances. Il s’agit de « pimenter » son séjour grâce à de nouvelles activités. Celles-ci permettent de partir à la découverte de trésors naturels, insoupçonnés en France.
Le vélo avance des indicateurs au vert en matière d’émissions carbone. Toutefois, pour avoir toutes les cartes en main il faut suivre son empreinte écologique tout au long de son cycle de vie (conception, usage, recyclage). Bien que le vélo soit le moyen de transport le moins énergivore, son impact sur l’environnement n’est pas nul. En effet, les pièces de montage sont créées et assemblées en Chine. Cela implique de nombreuses exportations. De plus en plus, l’assemblage des vélos se fait en Europe, ce qui est aussi bénéfique sur le plan social.
Une fois le vélo arrivé à dans vos mains, il n’a plus d’impact écologique. En route pour les voyages écoresponsables ! Cependant, un vélo électrique peut s’avérer très énergivore. Ils ont toutefois un meilleur bilan carbone que la voiture. Au même titre que la trottinette électrique, ces nouvelles mobilités douces attirent de plus en plus de néophytes. C’est un premier pas, en douceur, vers une transition écologique.
Pour aller plus loin dans cette démarche, il est possible de prolonger la vie d’un vélo. De nombreux vélos d’occasion attendent au fond de garages oubliés de pouvoir se refaire une beauté. Il est facile de trouver des boutiques de réparation et même des associations spécialisées, autour de chez soi.
Si les impacts environnementaux du vélo sont ainsi plus faibles, sa pratique a aussi plusieurs avantages pour les touristes :
Un esprit sain dans un corps sain : il permet d’atteindre l’équilibre sur le plan psychologique. À l’air libre, on se sent mieux et l’esprit est libéré. Le vélo permet de passer un moment rare où on se retrouve (presque) complètement déconnecté. Dans un monde qui va si vite, les mobilités douces permettent de relâcher la pression.
Malgré un changement des consciences collectives, la pratique du vélo peut encore refroidir les moins sportifs. Ceux-ci redoutent de s’y mettre et repoussent le moment de se mettre en selle.
Vous avez désormais les cartes en main pour préparer votre prochain itinéraire vert,
à vos marques, prêts ? roulez !