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Chaque mois, nous laissons la parole à des aventuriers qui ont su partir en voyage. Ils nous livrent alors leurs expériences et leurs conseils. Ce mois-ci, c’est Thomas qui nous raconte son aventure au Canada, et plus précisément en Gaspésie.

“J’ai eu la chance de voyager au Québec lorsque j’avais 14 ans. Une fois arrivé sur le sol québécois j’ai tout de suite été frappé par l’ouverture des gens. Je me suis alors dit : “ il va vraiment falloir que tu trouves un moyen de revenir dans cette région du monde. Mais aussi prendre le temps de la découvrir plus en profondeur ” C’est ainsi que quelques années plus tard j’ai quitté le domicile familial pour aller découvrir le Canada, et voyager en Gaspésie”

Qui suis- je ?  

Photo de Thomas, appareil en main

Je m’appelle Thomas Doucet, je suis un jeune photographe et vidéaste d’aventure français. J’ai quitté la France et sa région parisienne pour aller découvrir le monde avec ma caméra. La Gaspésie, fût ma première destination de voyage et j’y ai fait mes études. Cette étape de ma vie m’a permis de m’y arrêter assez longtemps pour prendre le temps de découvrir ses paysages et sa culture.  J’y ai trouvé un terrain idéal pour créer et documenter de nouvelles créations autant en vidéo qu’en photographie.

Le plongeon vers l’inconnu

Certes j’avais déjà voyagé dans ma vie, mais m’installer de l’autre côté de l’océan Atlantique c’était tout une histoire ! Surtout quand on a 18 ans depuis seulement 7 jours ! J’avais entendu parler de la Gaspésie lorsque je cherchais à m’orienter vers des études supérieures. Quand j’ai étudié la carte, je voyais que la région se situait bien au nord de Québec. Ne sachant pas vraiment comment l’expliquer, je disais à mon entourage: “ Tu vois Montréal ? Et bien c’est 10h de bus vers le nord ” ! Je trouvais que cela donnait bien le ton ! Mais peu m’importait,  j’étais prêt pour une nouvelle existence.

(Gaspésie, Quebec, Canada, ©Aegir Medias)

A la découverte de la Gaspésie

Fraîchement arrivé en Gaspésie, j’ai été frappé par la diversité de paysages et d’expéditions qui s’offraient à moi. Il faut savoir que la Gaspésie est vraiment une expérience à elle seule. Tout le long de la route 132, on longe le fleuve St Laurent et les montagnes. Le contraste entre la Gaspésie et la région parisienne a eu un effet extrêmement apaisant sur moi. Ici les gens prennent leur temps et accordent plus d’importance à la qualité de l’instant. J’avoue avoir été assez déstabilisé dans un premier temps. Cependant ma passion pour l’exploration a très vite repris le dessus.

C’est ainsi que je suis allé explorer le Parc national de la Gaspésie. Pour pouvoir profiter du parc, il faut s’acquitter d’un droit d’entrée et cela donne accès à une large panoplie de randonnées pour tous les niveaux, avec une grande variété de paysages. Une fois arrivé à St-Anne des monts, allez sur la route 132 puis prenez la route 299 (plus connue sous le nom de route du parc). À ce moment-là vous allez directement être plongés entre les nombreuses montagnes du parc.

Mes sentiers de randonnée préférés

Depuis ma première journée dans le parc, j’ai fait une grande partie des sentiers que propose le parc national de la Gaspésie. J’avoue avoir des préférences ! Certaines sont sentimentales. D’autres proposent quelque chose qu’aucun autre mont ne propose. Ils ont ainsi chacun leur particularité qui fait que je ne me lasse pas de les explorer.

La chute St-Anne et Lac aux Américains

En commençant vous pouvez faire le combo Chute St-Anne puis aller voir le lac aux Américains (petite randonnée de 2,9 km) . Ce lac est selon moi un incontournable de la région.

(Chute Ste-Anne, Gaspésie, Canada, ©Thomas Doucet)

(Chute Ste-Anne, Gaspésie, Canada, ©Aegir Medias)

(Lac aux Américains, Gaspésie, Canada, ©Aegir Medias)

Le mont Olivine

Pour ceux qui ont envie de faire une randonnée plus longue, le mont Olivine (10,3 km de marche) est un objectif intéressant.  Elle offre plusieurs points de vue incontournables. On peut notamment citer l’observatoire qui donne sur la chute du Diable et le lac du Diable. A partir du lac il est possible de monter encore pendant 1 km. Depuis le sommet du mont Olivine vous allez pouvoir observer un large panorama sur le parc.

(Lac au diable, Gaspésie, Canada, ©Thomas Doucet)

(Lac au diable, Gaspésie, Canada, ©Aegir Medias)

(Mont Olivine, Gaspésie, Canada, ©Thomas Doucet)

(Mont Olivine, Gaspésie, Canada, ©Aegir Medias)

Le mont Xalibu

Ahhh, le mont Xalibu, celui-là, il a une place vraiment spéciale dans mon cœur. Je l’ai fait le premier jour où j’ai découvert le parc. C’est une randonnée plus difficile (10 km) que le mont Olivine, mais qui domine le lac aux Américains. Le coucher du soleil y est tout simplement magique. Pour atteindre le sommet vous devrez marcher sur 10km avec des sections qui sauront mettre vos jambes au défi.

(mont Xalibu, Gaspésie, Canada, ©Thomas Doucet)

(mont Xalibu, Gaspésie, Canada, ©Aegir Medias)

Le mont Ernest Laforce

J’adore cette randonnée ! Il n’est pas rare de pouvoir y voir des orignaux femelles avec leur bébé, mais aussi de grands mâles. Ce sont des animaux impressionnants, d’allure placide. Il est indispensable de respecter leur environnement. Pour cela maintenez une distance raisonnable qui vous garantira de les voir sans les gêner. Ne vous en faîtes pas, ils sont habitués à l’être humain, alors respectez la faune et gardez vos distances ! Une fois arrivés au sommet du mont, prenez votre temps pour admirer la vue à 360 degrés !

(Orignaux, Mont Ernest Laforce, Canada, ©Thomas Doucet)

(Orignaux, Mont Ernest Laforce, Canada, ©Aegir Medias)

Mes petits conseils pratiques

Il faut savoir que peu importe la randonnée il faut se préparer, pour pouvoir profiter au maximum de votre sortie voici mes conseils : 

  • Déterminez à l’avance le sentier que vous allez faire
  • Préparez votre sac à l’avance avec des vêtements chauds, de la nourriture et surtout une frontale (dans les bois, il fait sombre très vite et on peut se faire surprendre) 
  • Allez-y en groupe (3 minimum)
  • Ne marchez pas en dehors des sentiers
  • Respectez la faune 
  • Ne laissez pas de déchet derrière vous
  • Ecoutez votre corps, si jamais vous ne pouvez pas finir votre randonnée, rebroussez chemin, il vaut mieux rentrer que de se blesser bêtement. 
  • Profitez un maximum de votre randonnée. 

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